Charles a 24 ans. C’est un jeune ingénieur parisien qui développe le back-end pour le SaaS de la startup Swaggly. Il a été embauché il y a deux ans à sa sortie d’école. Pile au moment où la startup bouclait une levée de fonds de 17M€ en série B.
Très rapidement, Swaggly a mis en place un plan de BSPCE pour ses salariés. Charles en profite, heureux et fier d’avoir intégré le monde palpitant des startups et d’être, en plus, actionnaire de sa boite. Sa rémunération se compose donc “d’un fixe et de 20k€ de BSPCE/an”. Charles se sent bien chez Swaggly. La vision du produit lui plaît, l’équipe lui fait confiance et il est actionnaire, comme ses copains d’école.
Charles vit à Paris et se décide à acheter un appartement. Après une recherche intense, il fait une offre pour un 2 pièces à côté de Nation. L’appart est super, une petite chambre et un beau salon avec de grandes baies vitrées ! Le financement se décompose en 25k€ d’apport perso et le reste en crédit immo. La banque donne son accord. Le soleil brille.
Le lendemain de l’offre, Charles s’échappe de son open space et se dirige vers le bureau d’Antoine, le fondateur de Swaggly. Proche de ses équipes et toujours à l’écoute, Antoine laisse souvent la porte de son bureau ouverte. Charles discute régulièrement avec lui. Déterminé mais quelque peu intimidé (il ne veut pas que sa demande soit mal interprétée), Charles frappe à la porte entrouverte d’Antoine. La discussion s’enclenche assez rapidement. Charles explique sa situation, présente son projet immobilier et détaille son montage financier. Naturellement, il conclut par un “J’aimerais retirer 25k€ des 40k€ de mes BSPCE car c’est mon apport perso pour l’appartement”.
Mais là rien ne se passe comme prévu. Charles ressort et ferme la porte de son boss derrière lui, il est déçu et amer. Il n’achètera pas l’appartement à Nation et, quittera Swaggly 3 mois plus tard en faisant savoir à tous ceux qui veulent l’entendre qu’il s’est fait duper.
Que s'est-il donc passé dans ce bureau ? Une vérité a éclaté : une vérité aussi simple que sa révélation est brutale et son secret bien gardé. Les BSPCE ne sont pas ceux que vous croyez !
Que retenir de cette histoire concernant les BSPCE ?
- Les BSPCE ne sont pas un complément de salaire et ne peuvent pas être présentés comme tels lors de l’embauche. La formulation trop souvent entendue “un fixe et 20k€ de BSPCE par an” constitue un fondement déplorable de la relation employé-employeur. Débuter une expérience professionnelle sur ce type de malentendu risque de mener à des problèmes bien plus conséquents par la suite.
De trop nombreux managers et RH de startups souffrent d’un manque d’expertise et ne sont pas assez accompagnés lors de la mise en place de ces incentives. Ce manque de maturité entraîne des quiproquos, sources d’incompréhensions et de confusions pour les talents de l’entreprise. Les dispositifs sont compliqués et nécessitent une connaissance élaborée des mécanismes sur le capital social des sociétés. Souvent, les informations fournies manquent de clarté et passent de bouche à oreille sans contrôle juridique. - Les évènements de liquidité des BSPCE (i.e. permettant de disposer de l’argent sur son compte) sont rares et complexes à organiser. Leur timing n’est pas maîtrisé. Une vente intervient en moyenne 12 ans après la création de la startup, longtemps après le départ des premiers employés.
Pour pouvoir décider du moment de liquidité, la seule solution est d’exercer ses BSPCE pour acheter de “vraies” actions. Ensuite trouver un acheteur agréé par les actionnaires pour les vendre. Cette transaction peut s’effectuer en direct ou sur une plateforme spécialisée et durer jusqu’à 6 mois. Ces délais rendent difficile d’en disposer au moment opportun.
Comment la scène aurait-elle pu se dérouler autrement ?
Imaginons.
Au détour d’un post Linkedin, Antoine découvre Futurz. Il assiste à un webinar qui présente en détail la solution. Conquis, c’est décidé, le futur de Swaggly se jouera avec Futurz !
Les Futurz-Swaggly ne sont pas des actions de Swaggly, Les salariés peuvent les vendre sans risque de fuite d’informations confidentielles. Leur vente est donc beaucoup plus simple et rapide. Si un détenteur de Futurz a besoin d’argent, il les met en vente sur la plateforme pour trouver un acheteur. Quelques instants suffisent pour sceller la transaction. Et c’est exactement ce que fait Charles.
Quelques mois plus tard, le jeune développeur entre dans le bureau d’Antoine pour le remercier de lui avoir permis d’acheter son appart grâce à ses Futurz. Antoine est ravi pour Charles et cela ne lui a rien coûté. Charles en parle à tous ses collègues prouvant ainsi que les Futurz-Swaggly ont vraiment de la valeur. La motivation des équipes et l’ambiance au bureau sont au maximum. Charles achète son appartement à Nation. Il reste non seulement chez Swaggly mais redouble en plus d’envie de faire grandir la startup.
Antoine, quant à lui, est un dirigeant apaisé qui ne connaît pas l’amertume des fausses promesses. Il retrouve le sommeil avec le goût du management transparent et authentique. Futurz c’est “Une chose de moins à gérer !” car ce sont leurs experts qui répondent aux questions des salariés, déchargeant ainsi les RH de la nécessité d’être les référents. L’onboarding est aussi réalisé par Futurz, il n’y a plus d’incompréhension : les choses sont claires pour tout le monde !
Tellement claires, qu’hier Charles a présenté Antoinette à Swaggly. C’est une copine de promo qui est aujourd’hui freelance. Et il se trouve que Swaggly, en pleine croissance, a un besoin urgent de renfort … mais ceci est une autre histoire.